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Après le succès de la cérémonie d’ouverture et les polémiques qui l’ont accompagnée, les festivités de clôture des Jeux olympiques (JO) de Paris devraient être beaucoup plus classiques, dimanche 11 août, dans l’enceinte du Stade de France. Au-delà des surprises de la mise en scène, à peine une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus, contre près de cent le 26 juillet.
Parmi les invités d’honneur, Doug Emhoff, le conjoint de la vice-présidente Kamala Harris, en lice pour la présidentielle depuis le retrait de Joe Biden, devait représenter les Etats-Unis. La maire (socialiste) de Paris, Anne Hidalgo, transmettra alors le drapeau olympique à son homologue de Los Angeles (Californie), Karen Bass, sous les yeux d’Emmanuel Macron et de Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO).
A deux jours de la clôture des Jeux, les autorités françaises affichaient leur satisfaction et espéraient qu’aucun contretemps ne vienne gâcher la fête. Parenthèse sportive dans un monde fracturé, les JO de Paris 2024 n’auront pourtant pas échappé aux multiples tensions qui secouent la planète. Les conflits du moment, en Ukraine comme à Gaza, n’ont pas connu de répit, encore moins de « trêve olympique », en dépit des appels en ce sens du président de la République.
Après trente mois d’invasion russe à grande échelle, Volodymyr Zelensky a décliné l’invitation à venir à Paris lors de l’inauguration des Jeux. Le président ukrainien a même dénoncé les « demi-sanctions » prises contre la Russie et la Biélorussie, une trentaine de leurs sportifs ayant été invités à participer, sous bannière neutre. Quant aux athlètes ukrainiens, ils ont brandi leurs médailles, dont trois en or, comme autant de signes de résistance face à l’envahisseur.
Les mesures de sécurité avaient par ailleurs été renforcées pour protéger la délégation israélienne, sur fond d’escalade avec l’Iran au Proche-Orient, après l’assassinat à Téhéran du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Et dix mois après les attaques perpétrées par l’organisation islamiste le 7 octobre 2023, les bombardements menés par l’Etat hébreu n’ont pas cessé sur la bande de Gaza.
Dans les stades français, des supporteurs ont pu se parer du drapeau palestinien sans provoquer d’échauffourées ni de tensions avec des forces de l’ordre omniprésentes dans la capitale. En revanche, les partisans de l’île de Taïwan ont dû replier leurs banderoles brandies lors de certaines compétitions en faveur de ce territoire revendiqué par Pékin. Ce qui n’a pas empêché l’équipe taïwanaise de badminton de remporter, en double, la médaille d’or… contre la Chine.
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